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Notalgie paresthésique et ostéopathie

Qu’est-ce qu’une notalgie paresthésique ?

La notalgie paresthésique est une affection neurologique (comme par exemple une sciatique), dont la particularité est d’être uniquement sensitive.

Elle touche les rameaux dorsaux des nerfs spinaux qui innervent la peau de la région interscapulaire (de la 2e à la 6e vertèbre thoracique).

Quels sont les signes d’une notalgie paresthésique ?

La notalgie paresthésique est responsable d’une gène classiquement située entre l’omoplate et la colonne vertébrale, qui peut varier d’une simple démangeaison, jusqu’à une véritable douleur.

Les picotements ressentis correspondent à des paresthésies occasionnées par l’irritation des rameaux dorsaux des nerfs spinaux.

On observe dans la majorité des cas une lésion érythémateuse dans la zone concernée, qui fait suite au grattage.

Comment peut survenir une notalgie paresthésique ?

La notalgie paresthésique peut survenir suite à l’irritation mécanique des rameaux dorsaux des nerfs spinaux, notamment par des contraintes en compression ou cisaillement des étages vertébraux correspondants.

Ces contraintes peuvent faire suite à un surmenage mécanique de la colonne vertébrale lors d’efforts trop intenses, ou suite à l’accumulation de gestes répétés ou de postures délétères pour la colonne vertébrale. Un enraidissement musculaire douloureux est fréquemment retrouvé sur les articulations correspondantes.

Quel traitement propose l’ostéopathie face à une notalgie paresthésique ?

Le traitement proposé permet de décomprimer les étages vertébraux responsables de la notalgie par une action mécanique réalisée par l’ostéopathe. Ce geste effectué avec précision permet de diminuer l’enraidissement musculaire local à l’origine de l’irritation des rameaux dorsaux des nerfs spinaux et par conséquent, de diminuer les douleurs et paresthésies ressenties par le patient.

Il est également indispensable de mettre en évidence l’étiologie de l’enraidissement vertébral à l’origine de cette pathologie.

Cela passe notamment par une étude du comportement mécanique de votre colonne vertébrale dans ses conditions de fonctionnement quotidiennes, par le biais d’une expertise de vos gestes et postures.

N’hésitez pas à contacter votre ostéopathe, expert en prévention gestes et postures en entreprise.

 

Axel Cloarec

 

Ostéopathie et migraines

Les maux de tête peuvent avoir plusieurs origines et une expression clinique différente d’une personne à une autre et en fonction de l’étiologie : douleurs en barre, en casque, pulsatiles…

Après une expertise minutieuse, l’ostéopathe biomécanicien pourra déterminer si la douleur est liée à une dysfonction mécanique entrant dans son champs d’application, ou bien s’il est nécessaire de vous orienter vers un spécialiste adapté aux signes cliniques présentés.

Deux grandes affections mécaniques pouvant être traitées par l’ostéopathie biomécanique peuvent engendrer des maux de tête :

  • Les céphalées de tension

Elles correspondent à des douleurs d’origine cervicale, médianes ou latéralisées, pouvant irradiées en haut vers l’occiput, latéralement vers l’épaule et en bas vers la région inter-scapulaire. Elles sont liées à une sensation de contracture des muscles de la nuque par traction de leurs insertions sur l’aponévrose occipitale au niveau de la base du crâne.

La douleur peut également irradiée au niveau des tempes, en raison des anastomoses entre l’aponévrose occipitale et temporale. Ces douleurs sont liées à un enraidissement musculaire de la charnière cervico-thoracique responsable d’un surmenage mécanique des insertions musculaires des grands haubans musculaires cervicaux, tels que le muscle trapèze, sur l’os occipital.

Cette raideur musculaire découle souvent du maintien d’une mauvaise position posturale de la tête par rapport au tronc, de telle sorte que la tête génère un porte-à-faux sur la partie basse de la colonne cervicale, nécessitant une importante force rappel musculaire.

  • Les douleurs projetées (ou syndromes segmentaires)

Elles résultent d’une irritation d’un tissu de liaison vertébral (disque, capsule articulaire…) qui peut se manifester localement et à distance. On parle alors de syndrome segmentaire qui se caractérise cliniquement par un ensemble de manifestations neuro-trophiques réflexes dans les territoires moteurs et sensitifs du l’étage vertébral correspondant.

Si ce phénomène touche l’articulation entre les deuxième et troisième vertèbres cervicales (C2/C3), des douleurs peuvent irradiées vers la base du crâne, l’angle inférieur de la machoire ainsi que vers le sourcil, par projection neurologique.

  • Quel traitement propose l’ostéopathe ?

Une fois le champs d’action clairement déterminé, l’ostéopathe biomécanicien pourra par un geste spécifique obtenir un relâchement musculaire et une diminution de la symptomatologie douloureuse.

 

Axel Cloarec

Ostéopathie et douleurs cervicales

Qu’est ce qu’une cervicalgie ?

On parle de cervicalgie pour désigner les douleurs susceptibles d’intéresser la région s’étendant de l’occiput (base du crâne) à la partie haute du thorax.

On peut distinguer alors trois grands types de cervicalgies en fonction de leur mode d’apparition et de leur tableau clinique :

  • La cervicalgie commune

Le plus souvent d’apparition progressive, elle se caractérise par une douleur et une pesanteur du rachis cervical pouvant être bilatérale ou latéralisée, limitant certains mouvements de la tête.

Elle est souvent associée à un trouble de la posture lié à une mauvaise configuration du poste de travail, et peut être à l’origine de l’installation de TMS (troubles musculo-squelettiques).

  • La cervicalgie associée à une irradiation

Elle se caractérise par une vive douleur cervicale, associée à une douleur dans le membre supérieur : on parle de névralgie cervico-brachiale.

La douleur projetée dans le bras correspond à une irritation de la gaine vasculaire d’une racine nerveuse cervicale lors de son passage dans le foramen intervertébral, sorte de gouttière permettant l’émergence des racines nerveuses depuis la moelle épinière, jusqu’au plexus brachial.

La localisation de la douleur dans le bras dépend alors de la racine incriminée et de son territoire moteur et sensitif.

Les patients présentent alors une perte de force musculaire, ainsi qu’une perte de sensibilité et des paresthésies (fourmillements) dans le territoire sensitivo-moteur de la racine touchée.

La névralgie cervico-brachiale est l’équivalent de la sciatique et ou de la cruralgie appliquée au membre supérieur. Pour en savoir plus, consultez l’article correspondant.

  • Le torticolis

Un torticolis est une attitude antalgique du cou en flexion, rotation axiale et inclinaison faisant suite à un traumatisme, un faux mouvement ou une position prolongée.

Il est donc fortement douloureux, d’apparition brutale et entrave toutes possibilités de mouvement de la tête.

Dans ce cas de figure, la première cause à évoquer est l’entorse cervicale associée à la présence d’un œdème (ou hernie molle).

Consultez l’article sur le torticolis.

 

Qu’elles sont les causes de cervicalgies ?

Quelque soit le type de la cervicalgie, l’origine des douleurs cervicales provient du surmenage mécanique d’un tissu articulaire (disque intervertébral, ligament, muscle…), qui entraîne une contraction  d’une ou plusieurs couches musculaires cervicales en guise de  réflexe de protection.

La lésion du tissu associée à l’enraidissement musculaire sont alors responsable de la rigidité douloureuse de la colonne cervicale.

 

Quels signes peuvent être associés à une cervicalgie ?

Les muscles cervicaux assurent notamment la gestion de la position de la tête contenant deux des organes de l’équilibre : les yeux et l’oreille interne. Une asymétrie dans le tonus de ces muscles peut engendrer une perturbation de l’équilibre se traduisant par l’apparition de vertiges ou d’une sensation nauséeuse.

Par ailleurs, la contraction prolongée des muscles cervicaux de la couche superficielle peut générer des douleurs au niveau de leurs points d’insertion sur la boite crânienne (à l’instar d’une tendinite), ce qui peut causer au patient des maux de tête en « barre » ou en « casque » : on parle alors de céphalées de tension.

 

Quel traitement propose l’ostéopathe face à une cervicalgie ?

L’ostéopathe permet après une expertise minutieuse d’obtenir un relâchement musculaire et une diminution de douleur par la réalisation du geste technique.

En cas de réaction inflammatoire associée, comme cela peut être le cas lors d’un torticolis, la prise d’anti-inflammatoires s’avère souvent nécessaire pour une meilleure efficacité thérapeutique. La prise en charge doit alors se faire de manière conjointe avec votre médecin généraliste.

En cas de traumatisme même mineur du rachis cervical, des examens complémentaires sont exigés avant la prise en charge en ostéopathie biomécanique.

 

Axel Cloarec

 

Le craquement articulaire

 

Le craquement articulaire est soumis à de nombreuses interrogations des profanes parfois effrayés du caractère sonore d’une manipulation. Est-ce un os qui se casse ? Est-ce l’articulation qui frotte ? Est-ce que mon articulation déplacée à retrouvé sa place ? Il n’en est rien.

Le phénomène de cavitation correspond tout simplement à la libération d’un gaz au sein de l’articulation.

En effet, toutes les articulations du corps humain sont encapsulées dans une cavité hermétique contenant un lubrifiant articulaire : le liquide synovial. L’écartement articulaire rapide produit par la manipulation de l’ostéopathe crée alors une dépressurisation au sein de la cavité articulaire, et les gaz dissous dans le liquide synovial se vaporisent en formant une bulle d’air dans l’articulation.

L’équilibration du jeu de pression articulaire conduit à l’implosion de la bulle d’air, entraînant alors une légère détonation responsable d’un bruit, ou plus vulgairement d’un « craquement » articulaire.

Voir aussi :

Axel Cloarec

Qu’est-ce qu’une manipulation ?

 

L’ostéopathe biomécanicien possède plusieurs outils thérapeutiques : les techniques musculaires, les mobilisations articulaires et les manipulations articulaires.

Une manipulation est une force mécanique que l’ostéopathe exerce sur les tissus articulaires de son patient. Cette force a pour objectif d’obtenir un écartement des surfaces articulaires en provoquant un étirement rapide et vif des mécanorécepteurs tissulaires. Ce type de technique s’accompagne d’un phénomène de cavitation, le fameux « craquement » articulaire.

Cette action mécanique de haute vélocité et de faible amplitude, nécessite un rigoureux paramétrage avant d’être appliquée, en se basant sur une expertise minutieuse du patient tout au long de l’examen clinique.

En l’absence de contre-indication médicale, son efficacité à été démontrée par de nombreuses études cliniques et validée par la Haute Autorité de Santé (HAS).

Voir également :

 

Axel Cloarec

Ostéopathie et agréments

La plateforme « critères d’agréments » est terminée 

 

Le 15 avril dernier, Madame Lenoir-Salfati, adjointe à la Sous-Direction des ressources humaines du système de santé, présentait le cadre fixé par Madame Touraine pour la refonte du dispositif de formation des ostéopathes ainsi que le calendrier des travaux.

Les différentes parties prenantes de l’ostéopathie se sont réunies et concertées afin d’établir un référentiel de la profession, dont les trois grandes planches de travail concernent :

  1. La rédaction du Référentiel Activités et Compétences des Ostéopathes ;
  2. La rédaction du Référentiel de Formation des Ostéopathes ;
  3. La modification des critères d’agrément des établissements de formation.

L’objectif explicitement exprimé par l’administration vise à aboutir à une offre de formation hautement qualitative, afin de structurer notre profession

Afin de respecter l’objectif annoncé d’application du nouveau dispositif de formation à la rentrée 2014, le calendrier a été modifié de telle manière que la commission de concertation chargée de réfléchir sur les critères d’agrément des établissements de formation délibère plus tôt que prévu. Cette modification de programme devrait permettre au décret relatif aux critères d’agrément d’être publié en temps utile.

La première étape s’est achevée le 13 septembre dernier avec la rédaction du Référentiel Activités et Compétences, après plusieurs réunions de travail commencées le 3 juin dernier.

source : SFDO