Le retour du bâton ?
Ci-joint un communiqué de l’Association Française d’Ostéopathie (AFO) faisant suite aux récents événements relatifs aux agréments des établissements d’enseignement en ostéopathie et à l’incompétence de l’Etat face à nos voisins européens. Ou comment scier la branche sur laquelle nous sommes assis…
Singularité de l’AFO
L’AFO renvoie les ostéopathes dogmatiques et les médecins dos à dos
Nous écrivions précédemment que si pour certains, la terminologie et l’épistémologie ne sont pas fondamentales et ne sont pas une nécessité dans l’enseignement de l’ostéopathie, l’AFO a une analyse toute différente des dangers engendrés par ce qui a été validé dans les textes réglementaires, c’est-à-dire une ostéopathie considérée comme une profession de bien-être sans responsabilités et sans régulation.
Le communiqué de presse de l’Union Nationale des Médecins Fédéraux du 21 juillet proclame d’ailleurs que les ostéopathes ne sont pas des « soignants » et sont cantonnés dans les actes de « confort ».
Les confrères qui, dans le cadre de l’élaboration des nouveaux textes (référentiels, décrets et arrêtés), qui ont rétrogradé notre profession de soins vers le bien-être porteront cette charge et en assumeront les conséquences. Leurs adhérents et le POF se rappelleront qui parmi les ASP s’est battu pour une ostéopathie de haut niveau et lesquelles ont œuvré pour un abaissement des compétences de l’ostéopathe avec l’appui opportun et insidieux des professionnels de santé.
L’AFO, quant à elle, continuera à se singulariser en défendant une ostéopathie rationnelle, basée sur les preuves scientifiques.
L’AFO sera toujours en consonance avec l’Europe et le courant progressiste et scientifique.